Le fichier giomgr.defs et la table système SERVER_CONFIG
Le fichier giomgr.defs du répertoire etc de SDEHOME contient les données permettant de renseigner la table SERVER_CONFIG (sde_server_config dans SQL Server et PostgreSQL). Le fichier est lu lorsque la table de référentiels SERVER_CONFIG est créée, c'est-à-dire lorsque vous créez une géodatabase ArcSDE.
La table SERVER_CONFIG contient des paramètres d'initialisation et des valeurs qui définissent comment ArcSDE utilise la mémoire. Une fois que la table existe, les paramètres sont lus dans la table SERVER_CONFIG, pas dans le fichier giomgr.defs. Les paramètres sont répertoriés dans la section "Paramètres d'initialisation ArcSDE" de cette rubrique.
Pour la plupart des paramètres d'initialisation de la table SERVER_CONFIG, vous ne devriez pas avoir besoin de modifier les paramètres par défaut, sauf peut-être l'emplacement de TEMP sur les installations Windows et les paramètres MINBUFFSIZE et MAXBUFFSIZE, qui peuvent être ajustés pour améliorer les performances de chargement des données. Reportez-vous à la rubrique Paramètres d'initialisation de la taille de la zone tampon pour plus d'informations sur la définition de ces paramètres.
Le paramètre TEMP permet à ArcSDE de spécifier un répertoire de capacité du disque temporaire utilisé pour stocker les grands objets binaires attributaires (BLOB) qui dépassent la taille spécifiée par le paramètre SERVER_CONFIG BLOBMEM. Si vous ne définissez pas le paramètre TEMP, un emplacement par défaut est attribué. Cet emplacement par défaut sur Windows est le dossier temporaire de l'utilisateur actuellement connecté à l'ordinateur Windows. Pour définir un répertoire différent pour ce stockage temporaire, vous devez soit supprimer les commentaires du paramètre TEMP dans le fichier giomgr.defs avant d'exécuter la configuration post-installation, soit modifier la valeur du répertoire TEMP à l'aide de la commande sdeconfig –o alter, une fois la géodatabase créée. Les paragraphes suivants abordent ces deux options.
Pour modifier les paramètres d'initialisation du serveur avant de créer la géodatabase ArcSDE, reportez-vous à la rubrique Modifications des paramètres SERVER_CONFIG avant la création de la géodatabase.
Pour modifier les paramètres d'initialisation du serveur après avoir créé la géodatabase ArcSDE, utilisez la commande d'administration sdeconfig. Sous Windows, il s'agit de la méthode la plus courante pour modifier les valeurs des paramètres d'initialisation, étant donné que les assistants d'installation et de post-installation ArcSDE sont généralement exécutés l'un après l'autre. Pour modifier le paramètre au préalable, vous devez quitter l'assistant, une fois l'installation du composant ArcSDE effectuée, modifier le fichier giomgr.defs, puis rouvrir l'assistant de post-installation.
Reportez-vous à la rubrique Modifications des paramètres SERVER_CONFIG après la création de la géodatabase pour plus d'informations sur l'utilisation de la commande sdeconfig pour modifier des valeurs dans la table SERVER_CONFIG, consultez le manuel Administration Command Reference fourni avec ArcGIS Server Enterprise.
Paramètres d'initialisation ArcSDE
Pour référence, le fonctionnement et les paramètres par défaut de chaque paramètre d'initialisation ArcSDE sont décrits dans cette liste, qui comprend également des recommandations ou des mises en garde.
Paramètre |
Description |
Par défaut |
Remarque |
---|---|---|---|
ALLOWSESSIONLOGFILE |
Définissez ce paramètre sur TRUE si vous souhaitez que vos utilisateurs utilisent des fichiers journaux de session ArcSDE. Les fichiers journaux de session sont optimisés pour les applications qui restent connectées à ArcSDE pendant longtemps ou qui sélectionnent de nombreux enregistrements. |
DB2, Informix, Oracle et PostgreSQL = FALSE SQL Server = TRUE |
|
ATTRBUFSIZE |
La taille de la zone tampon du tableau attributaire |
50 000 (100 lignes avec 500 octets de données attributaire chacun) |
Les performances diminuent lorsque le nombre de lignes qui peuvent être extraites dans la zone tampon attributaire ne correspond pas au paramètre MAXARRAYSIZE. Pour les requêtes qui impliquent plusieurs colonnes, ajoutez le nombre d'octets par colonne pour obtenir la taille totale de la ligne. Le paramètre ATTRBUFSIZE divisé par taille de la ligne ne peut pas dépasser le nombre de lignes spécifié par le paramètre MAXARRAYSIZE. ArcSDE réduit automatiquement la taille de la zone tampon attributaire pour contenir les lignes MAXARRAYSIZE. |
AUTOCOMMIT |
Il s'agit du taux de validation automatique de l'utilisateur ArcSDE implicite dans une transaction. Si AUTOCOMMIT est défini sur 0, la transaction est uniquement validée si l'application donne une validation explicite. S'il est défini sur un nombre supérieur à 0, l'opération est validée après que le nombre de mises à jour spécifié ait été atteint. (Par exemple, en ce qui concerne le paramètre par défaut, la transaction est validée après 1 000 mises à jour.) Cette fonction évite que les transactions ne deviennent trop volumineuses et qu'elles dépassent les journaux du système de gestion de bases de données (SGBD). |
1 000 |
|
AUTH_KEY |
Le code de licence crypté |
Aucune valeur par défaut |
Cette valeur est attribuée au cours de l'installation. Vous ne devez pas la modifier dans la table SERVER_CONFIG ou le fichier giomgr.defs. |
BLOBMEM |
Lorsque les BLOB sont stockés, le serveur doit accumuler les morceaux de BLOB que l'application envoie sur le réseau. Si la taille du BLOB est supérieure à celle de BLOBMEM, le serveur écrit les données BLOB dans un fichier disque avant de les stocker dans la base de données. Si la taille du BLOB est inférieure à celle de BLOBMEM, le serveur accumule le BLOB en mémoire. Si BLOBMEM est un nombre négatif, le serveur utilise toujours la mémoire, indépendamment de la taille du BLOB. |
1 000 000 |
|
CONNECTIONS |
Le nombre maximal de connexions simultanées accepté par le serveur d'applications. Vous devez relancer le service ArcSDE pour que les modifications apportées à ce paramètre soient prises en compte. |
48 |
A partir de la version ArcSDE 9, ce paramètre limite également le nombre de connexions directes. Par conséquent, le nombre total de connexions à deux niveaux et à trois niveaux ne peut pas dépasser la valeur de ce paramètre. |
DEFAULTPRECISION |
Vous pouvez définir ce paramètre sur une précision de nombre entier de 32 bits. Les colonnes spatiales créées avec la valeur par défaut de 64 bits stockent une géométrie de 64 bits. |
Nombres entiers de 64 bits |
Cela est défini par défaut sur les nombres entiers de 64 bits dans les nouvelles installations d'ArcSDE 9.2 ou versions supérieures. |
DISABLEDC |
Défini sur TRUE, il désactive le cache ; défini sur FALSE, le cache est activé. |
FALSE |
Il est recommandé d'utiliser le paramètre par défaut : cache de description activé. La valeur ne doit être définie sur TRUE que si vous rencontrez des erreurs de syntaxe SQL qui utilisent des fonctions en ligne ou globales dans les listes choisies. |
DISABLEAUTOREG |
Désactive l'enregistrement automatique des tables métier qui contiennent des colonnes spatiales créées avec un type de données relationnelles orienté objet Au démarrage, le service ArcSDE analyse les tables système pour enregistrer toutes les colonnes spatiales de la base de données qui n'ont pas été enregistrées. Si vous définissez DISABLEAUTOREG sur FALSE, cette fonction est activée. |
TRUE |
Cette fonctionnalité est présente pour les types de stockage de géométries DB2 Spatial Extender, Informix Spatial DataBlade et Oracle Spatial. Elle n'est pas disponible dans les géodatabases dans SQL Server ou PostgreSQL. |
ERRLOGMODE |
Détermine si la position, l'identifiant de session et le nom de l'ordinateur client sont enregistrés avec chaque erreur lorsqu'une erreur est inscrite dans le fichier journal des erreurs ArcSDE. Si vous souhaitez limiter les éléments inclus avec l'erreur, définissez le paramètre sur les lettres de ces éléments. (Voir la liste de paramètres par défaut.) Si vous souhaitez n'inclure aucun élément avec l'erreur, définissez le paramètre sur NONE. |
Ce paramètre est défini par défaut sur TIC. T—Time stamp (horodateur) I—Session ID (ID de session) C—Client computer (ordinateur client) |
|
HOLDLOGPOOLTABLES |
Par défaut, ce paramètre est défini sur TRUE. Ainsi, ArcSDE conserve et réutilise toutes les tables de fichiers journaux de la session qu'il a extraites du groupe de fichiers journaux de session jusqu'à ce qu'il se déconnecte. Lorsque que ce paramètre est défini sur FALSE, les applications clientes ArcSDE diffusent des fichiers journaux aux groupes lorsque les fichiers journaux sont supprimés. |
TRUE |
Dans presque tous les cas, il faut laisser TRUE. |
INT64TYPES |
Définissez ce paramètre sur FALSE (valeur par défaut) si vous souhaitez désactiver les nombres entiers de 64 bits, ce qui sera nécessaire si votre application ne les prend pas en charge. Lorsque ce paramètre est défini sur FALSE, ArcSDE renvoie des champs de nombres entiers de 64 bits en tant que double précision et n'autorise pas la création de champs de nombres entiers de 64 bits. La définition de ce paramètre sur TRUE vous permet d'utiliser des colonnes attributaires de nombres entiers de 64 bits. |
FALSE |
Vous devez définir ce paramètre sur FALSE si votre application ne prend pas en charge les nombres entiers de 64 bits. |
LARGEIDBLOCK |
La valeur de ce paramètre est utilisée dans le calcul du nombre de valeurs d'ID de ligne qu'ArcSDE attribue à un flux bufférisé. Lorsque ArcSDE détecte qu'un flux bufférisé essaie de charger un grand nombre d'enregistrements dans une table, il calcule le nombre d'ID de ligne à attribuer comme étant le minimum de ce paramètre et deux fois l'attribution d'ID de ligne actuelle. L'attribution d'ID de ligne est définie initialement sur la valeur du paramètre SMALLIDBLOCK et est multipliée par deux jusqu'à ce qu'elle atteigne la taille du paramètre LARGEIDBLOCK. |
0 |
|
LAYERAUTOLOCKING |
Dans les versions ArcSDE 9 et ultérieures, ce paramètre a été désactivé par défaut. Vous pouvez l'activer en définissant le paramètre de configuration du serveur LAYERAUTOLOCKING sur TRUE ; dans cette configuration, toute modification en mode NORMAL_IO des couches dont la propriété d'auto-verrouillage est activée entraînera automatiquement le verrouillage des formes. Le paramètre LAYERAUTOLOCKING est donc semblable à un commutateur principal ; dès que vous définissez LAYERAUTOLOCKING sur TRUE, toute modification en mode NORMAL_IO des couches dont la propriété d'auto-verrouillage est activée entraîne automatiquement le verrouillage des formes. Par défaut, la propriété d'auto-verrouillage des couches est activée lors de leur création. (Vous pouvez afficher le statut d'auto-verrouillage d'une couche à l'aide de la commande sdelayer -o describe_long.) Pour désactiver l'auto-verrouillage d'une couche particulière, utilisez l'opération de modification de la commande d'administration sdelayer. |
ArcSDE 9 = FALSE Before ArcSDE 9 = TRUE |
Ce paramètre a été ajouté en vue d'une compatibilité ascendante (avant la version 9), pour garantir une utilisation continue de l'auto-verrouillage aux utilisateurs qui souhaitent continuer à utiliser cette propriété (par exemple, ceux qui disposent d'applications personnalisées reposant sur celle-ci). |
LOGFILEPOOLSIZE |
Ce paramètre spécifie la taille du groupe de fichiers journaux de session. Par défaut, ce paramètre est défini sur 0, qui représente le nombre de tables de fichiers journaux dont l'administrateur ArcSDE est propriétaire et qui est partagé parmi les utilisateurs. Les utilisateurs peuvent extraire des tables de fichiers journaux du groupe au lieu de créer les leurs. |
0 |
Ce paramètre a remplacé SESSIONLOGPOOLSIZE à partir d'ArcSDE 9. Si vous ne souhaitez pas utiliser un pool de fichiers journaux, laissez à ce paramètre la valeur 0. |
MAXARRAYBYTES |
Il s'agit du nombre maximal d'octets du tableau attribués par flux. Il permet de gérer les attributions de mémoire pour les zones tampon de tableau sur le serveur. |
550 000 |
La somme de ATTRBUFSIZE et SHAPEPTSBUFSIZE doit être inférieure ou égale à MAXARRAYBYTES. Dans le cas contraire, le service ArcSDE ne démarre pas. Si ce problème se produit, augmentez MAXARRAYBYTES ou réduisez ATTRBUFSIZE ou SHAPEPTSBUFSIZE. Cette valeur ne peut pas être changée avec la fonction SE_connection_set_stream_spec et peut uniquement être modifiée dans la table SERVER_CONFIG par l'administrateur ArcSDE. |
MAXARRAYSIZE |
Nombre maximal des lignes que le serveur extrait par demande. |
100 |
Les valeurs optimales sont situées entre 20 et 150, en fonction des plates-formes et des SGBD. Une fois que les données de points de forme (SHAPEPTSBUFSIZE) et la zone tampon attributaire (ATTRBUFSIZE) sont réglées correctement, essayez plusieurs tailles de tableau pour déterminer les paramètres optimaux pour votre installation. |
MAXBLOBSIZE |
La taille maximale des BLOB définis par l'utilisateur en octets |
-1 (SE_UNLIMITED_BLOBSIZE) |
A partir d'ArcGIS 10, ce paramètre prend la valeur -1, SE_UNLIMITED_BLOBSIZE. Toutes les géodatabases nouvelles et mises à niveau seront rendues illimitées. |
MAXBUFSIZE |
Il s'agit du seuil de zone tampon maximal. La valeur minimale est 12 288 (12 Ko). |
64 kilo-octets |
Si la valeur MAXBUFSIZE est supérieure à 12 Ko mais inférieure à MINBUFSIZE, les deux valeurs sont permutées. Reportez-vous à la rubrique Paramètres d'initialisation de la taille de la zone tampon pour plus d'informations. |
MAXDISTINCT |
Ce paramètre contrôle le nombre maximal de valeurs distinctes renvoyées par une statistique SE_DISTINCT_STATS dans un appel de SE_table_calculate_stats ou SE_stream_calculate_table_statistics. Une valeur de 0 indique qu'un nombre illimité de valeurs distinctes peut être renvoyé. |
512 |
Les valeurs distinctes sont générées en mémoire sur le serveur et sont transmises sur la mémoire du client lorsque la liste est complète. Le calcul des statistiques d'une table volumineuse peut menacer les ressources du client et du serveur. Définissez une valeur suffisamment élevée pour permettre à la plupart des requêtes d'être menées à terme, mais suffisamment basse pour ne pas exposer le serveur ou l'application cliente à une pénurie de mémoire. Si un utilisateur reçoit le message d'erreur SE_TOO_MANY_DISTINCTS, le paramètre MAXDISTINCT peut être élevé, mais il faut être prudent car les conséquences se font sentir à la fois sur la mémoire du serveur et sur celle du client. Il est recommandé d'examiner les applications pour déterminer si les requêtes peuvent être effectuées plus efficacement. |
MAXINITIALFEATS |
Ce paramètre spécifie le nombre maximal d'entités autorisé dans l'argument d'entités initial de l'outil d'administration sdelayer et de la fonction SE_layer_create. Ce paramètre empêche la création par inadvertance d'étendues initiales excessivement grandes pour une classe d'entités. |
10 000 |
Ce paramètre s'applique uniquement à ArcSDE pour Oracle. |
MAXGRIDSPERFEAT |
Spécifie le nombre maximal de grilles par entité dans l'index spatial |
8 000 |
Ce paramètre ne peut pas être défini au-dessous de 1 000. Ce paramètre s'applique seulement aux types de stockages spatiaux qui utilisent des index de grille. |
MAXSTANDALONELOGS |
Nombre maximal des tables de fichiers journaux autonomes qu'un utilisateur est autorisé à créer |
0 |
Si vous utilisez une configuration de fichier journal autre qu'autonome, ce paramètre doit rester 0. |
MAXTIMEDIFF |
MAXTIMEDIFF est la différence de temps maximale en secondes, permise entre les horloges système du serveur et du client. Ce paramètre évite toute entrée non autorisée d'une personne qui aurait capturé un paquet réseau contenant une chaîne de connexion ArcSDE. Lorsque cette personne essaie de renvoyer le paquet, il est rejeté si le temps qui s'est écoulé entre la capture et le renvoi est supérieur au paramètre MAXTIMEDIFF. |
1 800 secondes |
Ce paramètre ne restreint pas les connexions directes. Définissez ce paramètre sur -1 pour le désactiver. Si le message d'erreur "-99 le mot de passe reçu a été envoyé 7 MAXTIMEDIFF secondes avant" est reçu pour des connexions légitimes, réinitialisez l'horloge système de l'ordinateur client sur celle de l'hôte. |
MINBUFOBJECTS |
Le nombre minimal d'objets de zone tampon (lignes) dans la zone tampon de transport |
512 lignes |
MINBUFOBJECTS dépend de la taille (octets) d'une ligne de données. Reportez-vous à la rubrique Paramètres d'initialisation de la taille de la zone tampon pour plus d'informations. |
MINBUFSIZE |
Seuil de zone tampon minimum ; la valeur minimale est 4 kilo-octets. |
16 kilo-octets |
La définition d'une valeur trop élevée pour MINBUFSIZE augmente le temps d'attente ; par conséquent, définissez MINBUFSIZE sur un nombre inférieur à la moitié de MAXBUFSIZE. Reportez-vous à la rubrique Paramètres d'initialisation de la taille de la zone tampon pour plus d'informations. |
PROCSTATS |
Le paramètre des statistiques du processus contrôle l'intervalle auquel les sessions mettent à jour la table PROCESS_INFORMATION. Par défaut, ce paramètre est défini sur –1, ce qui désactive les entrées dans la table PROCESS_INFORMATION. Pour activer les entrées, définissez le paramètre sur un nombre entier positif qui reflète l'intervalle, en secondes, auxquelles les sessions écrivent leurs statistiques dans la table. L'intervalle représente le temps qui doit s'écouler avant l'écriture des dernières statistiques par la session. La session écrit seulement des statistiques si un changement s'est produit. |
- 1 |
L'écriture de statistiques dans la table PROCESS_INFORMATION peut être onéreuse et doit être évitée. |
RASTERBUFSIZE |
Ce paramètre définit la taille de la zone tampon de raster qui contrôle le transfert de données raster. Le transfert de raster inclut à la fois une zone tampon de tableau et des zones tampon de transport. La zone tampon du tableau du raster est définie à deux fois le paramètre RASTERBUFSIZE, tandis que les zones tampon de transport de raster sont définies sur RASTERBUFSIZE. Par conséquent, la mémoire attribuée au transfert de raster sur le serveur est trois fois celle du paramètre RASTERBUFSIZE. Sur le client, les octets de mémoire RASTERBUFSIZE sont attribués à la zone tampon de transport du raster client lorsqu'un flux a accès aux tuiles du raster. Les zones tampon de raster ne sont pas libérées jusqu'à ce que le flux soit fermé, à moins que le flux ne soit ajouté au groupe de flux. (Voir STREAMPOOLSIZE.) |
204 800 octets |
Cette valeur est spécifiée en octets et doit être suffisamment élevée pour stocker la plus grande tuile de raster consultée. L'erreur SE_RASTERBUFFER_TOO_SMALL est retournée si la tuile du raster ne tient pas dans la zone tampon de transport. Si la mémoire risque de manquer, spécifiez une plus petite taille de tuile au lieu d'augmenter le paramètre RASTERBUFSIZE. L'espace par pixel doit être pris en considération lors du calcul du nombre d'octets par pixel. Exemples : espace par pixel de l'image = 64 bits, taille de la tuile = 128 * 128, RASTERBUFSIZE requis = 131 072 octets (128 * 128 * 8) espace par pixel de l'image = 8 bits, taille de la tuile = 256 * 256, RASTERBUFSIZE requis = 65 536 octets (256 * 256 * 1) A partir d'ArcSDE 9.2, un thread a été créé pour le traitement des données raster ArcSDE afin de mieux utiliser la puissance de traitement du serveur. En outre, plusieurs zones tampon de mémoire sont utilisées. Par conséquent, il est très important de définir le paramètre RASTERBUFSIZE sur moins d'1 Mo. |
READONLY |
Ce paramètre permet ou rejette les modifications de la géodatabase par les clients ArcSDE. Lorsqu'il est défini sur TRUE, le service ArcSDE ne permet pas aux clients ArcSDE d'effectuer des modifications. |
FALSE |
FALSE = permet l'édition TRUE = connexion en lecture seule |
SHAPEPTSBUFSIZE |
Il s'agit de la taille de la zone tampon du tableau de points de forme. |
400 000 |
La valeur par défaut (400 000) est calculée pour une entité surfacique bidimensionnelle avec 500 points. |
SMALLIDBLOCK |
La valeur du paramètre est utilisée pour calculer le nombre minimal d'ID de ligne qu'ArcSDE attribue au flux. |
16 |
|
STATEAUTOLOCKING |
Ce paramètre désactive ou active l'auto-verrouillage des états. |
FALSE (désactive l'auto-verrouillage des états) |
A moins d'avoir des applications tierces (non créées par ESRI) qui modifient des états, il ne faut pas définir ce paramètre sur TRUE, sous peine de diminuer les performances globales de votre système. |
STATECACHING |
Lorsque ce paramètre est défini sur TRUE, l'état de chaque flux est conservé en mémoire sur le serveur. S'il prend la valeur FALSE, l'état doit être lu à partir du disque pour chaque opération de flux. Les opérations de flux fréquentes doivent être mises en cache pour assurer des performances optimales. |
TRUE |
|
STATUS |
Les valeurs sont 1 si cette instance accepte des nouvelles connexions ou 2 si elle est en pause (qu'elle n'accepte pas de nouvelles connexions). |
1 |
Ce paramètre s'applique à la fois au service ArcSDE et aux connexions directes. |
STREAMPOOLSIZE |
Il s'agit du nombre maximal de ressources de flux attribuées ajoutées au groupe de flux. Les ressources du groupe de flux sont réutilisées lorsque de nouveaux flux sont créés. Tant que la valeur de STREAMPOOLSIZE n'est pas dépassée, les ressources des flux libérées sont ajoutées au groupe de flux. Si le groupe de flux est plein lorsqu'un flux est diffusé, ses ressources sont libérées. |
6 |
Si le STREAMPOOLSIZE est défini sur 0, aucun groupe de ressources de flux libérées n'est créé. |
TCPKEEPALIVE |
La définition de TCPKEEPALIVE sur TRUE permet au service ArcSDE (serveur d'applications) d'utiliser les paramètres de TCP/IP KEEPALIVE du système courant. Les services ArcSDE peuvent alors détecter des clients dont les ordinateurs ont planté ou ont été arrêtés délibérément par le gestionnaire de tâches de Windows ou la commande kill d'UNIX . TCPKEEPALIVE défini sur TRUE active une forme d'investigation qui consiste à envoyer un paquet sur une connexion inactive, après un intervalle d'inactivité spécifié par le paramètre keep alive du système d'exploitation, afin de déterminer s'il y a quelque chose à l'autre extrémité. En l'absence de réponse, plusieurs autres paquets peuvent être renvoyés, en fonction de la configuration keep alive du système d'exploitation, avant qu'il soit établi que le client n'existe plus et que la connexion d'application a été interrompue. TCPKEEPALIVE ne déconnecte pas les connexions valides qui sont simplement inactives pendant plus de deux heures. Il déconnecte seulement des connexions d'applications qui ont été arrêtées ou qui sont plantées. Les modifications apportées au paramètre TCPKEEPALIVE ne sont effectives qu'après le redémarrage du service ArcSDE. Utilisez la commande sdemon -o info -I config pour déterminer la configuration du paramètre sur le serveur d'applications. Pour plus d'informations sur la modification de la configuration keep alive, consultez la documentation de votre système d'exploitation. |
FALSE |
Si TCPKEEPALIVE est défini sur TRUE, une déconnexion peut être déclenchée par des défaillances de réseau de courte durée (~ 10 minutes). TCPKEEPALIVE ne déconnectera pas de connexion directe. Le paramètre TCP/IP KEEPALIVE est valable pour l'ensemble du système et affecte tous les processus de serveur d'applications exécutés dans l'environnement TCP/IP. |
TEMP |
Spécifie le chemin complet vers un répertoire de capacité du disque temporaire ; le fichier TEMP stocke des éléments tels que des fichiers journaux si aucun répertoire etc n'existe sous SDEHOME et des fichiers temporaires utilisés lors de l'installation de canaux nommés pour le processus gsrvr. |
Le chemin complet vers le répertoire temporaire du système (par exemple, c:\documents and settings\username\local settings\temp) |
Si vous ne définissez pas ce paramètre dans le fichier giomgr.defs avant la création d'une géodatabase sous Windows, vous recevez un avertissement pendant l'installation et un emplacement par défaut est attribué. Sous Windows, cet emplacement par défaut est le dossier temporaire de l'utilisateur Windows actuel. Sous UNIX, il s'agit de \temp. |
TLMINTERVAL |
L'intervalle de temps depuis la dernière modification (TLMINTERVAL) est le nombre de secondes qui doivent s'écouler avant que la table système TABLES_MODIFIED (SDE_TABLES_MODIFIED dans les bases de données SQL Server et PostgreSQL) soit à nouveau interrogée par ArcSDE pour déterminer si un changement a été apporté à une autre table ArcSDE. |
1 seconde |
Si les métadonnées ArcSDE ne changent pas (en d'autres termes, vous n'effectuez aucun ajout, suppression, ou modification des couches, des colonnes raster ou des colonnes XML, ni aucune modification de l'enregistrement des tables métier), vous pouvez définir ce paramètre sur une valeur plus élevée que la valeur par défaut pour éviter d'envoyer des requêtes à la table TABLES_MODIFIED. |
TRIMLOCKINGTYPE |
TRIMLOCKINGTYPE définit si le verrouillage de table explicite se produit sur la table D (suppression) d'une table versionnée pendant une opération de compression ou lorsqu'une ligne versionnée est mise à jour ou supprimée. Par défaut, le verrouillage de table explicite est activé. Les valeurs possibles sont les suivantes :
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ONLY DURING COMPRESS : |
Ce paramètre s'applique uniquement à ArcSDE pour Oracle. Les codes stockés dans la table sont: 1 = Jamais, 2 = Toujours et 3 = Uniquement pendant la compression |